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Témoignages

les questions d’une femme de militaire

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20h45 le calme enveloppe la maison, le soleil m’offre un beau coucher de soleil. Ce créneau qui fait tant de bien, ou l’on se retrouve en couple ou seule en ce qui me concerne. Le moment des papotages, debrief de la journée…Je pense que l’on est un peu toutes pareil. Je vous partage mes questions de femme de militaire. Personnellement c’est le soir, que peuvent arriver les questions, celles que l’on se pose bien souvent en boucle. Mais qu’on laisse de côté, considérées comme trop compliquées ou non prioritaires. Celles que l’on repoussent un peu volontairement. Pourtant si elles reviennent sans cesse c’est bien qu’il y a matière à réflexion.

Je ne parle de « olala ce sac me fait tellement envie, si je me l’offrais? » ni de  » Ce nouveau téléphone me fait de l’œil…! »

Mais plutôt par exemple « qu’est ce que j’ai envie de changer dans ma vie pour être mieux, plus épanouie »  » Et si on avait un enfant » « Si je changeais de travail » « Pourquoi pas reprendre des études » « Si j’appelais les parents ou prenais une baby-sitter pour partir un week-end en amoureux » « Cette formation j’en rêve mais je n’ose pas sauter le pas »

Les questions que nous refoulons

Ces questions nous avons l’habitude, pour beaucoup de les mettre dans un petit coin de notre esprit, de remettre les actions à plus tard.

Pourtant, lorsque l’on est enfant, la vie est comme un terrain de jeux. Plein de défis, de cachettes, de découvertes, de hauts, de bas et de QUESTIONS ! On se pose des questions, on les pose à un adulte et ce, jusqu’à obtenir une réponse…

Pourquoi en grandissant nous ne savons plus nous poser de questions ? Par pudeur, gène, pris par le temps et un quotidien bien chargé.

Pour trouver des réponses, il faut tout d’abord se poser la bonne question. Notre cerveau est une machine formidable et faite pour répondre à nos interrogations. Quand on bloque sur une question il faut la tourner différemment, s’en poser d’autres.

Quand on est petit on dessine pour exprimer les choses qui nous angoisse, pour créer un exutoire et se soulager, Pourquoi avoir abandonné notre duo papier-crayon libérateur.

En hypnose, on apprend à aller dans un endroit où l’on se sent bien, de façon à réfléchir sans les blocages du quotidien et ainsi avancer. On peut utiliser ainsi un regard extérieur sur une situation déjà vécue. Celui d’un enfant, pour une question d’adulte ou l’inverse, un regard d’adulte, le sien, pour résoudre un problème du passé. Je trouve cela épatant et cela procure tant de quiétudes.

Quand on se pose une question, il faut la décortiquer, aller au fond et comprend d’où elle vient.

Je prends toujours l’exemple de l’hypnose, on demande d’écrire les raisons de la demande de séance. Son pourquoi, pourquoi sommes nous là. Ensuite il faut se reposer la question « pourquoi » jusqu’à 4 fois pour arriver à notre question de fond. Celle que l’on veut résoudre et d’où découle les autres.

Il arrive fréquemment que l’on soit contacter via le blog pour échanger sur des sujets personnels, de travail, d’épreuves… Les questions sont alors encore assez vagues. Elles sont révélatrices d’un problème, d’une envie, mais le cheminement n’a pu être fait entièrement et les questions restent sans réponse. Je parle dans cette article de questions d’une femme de militaire, mais cela vaut pour tout adulte !

Mon grand frère me disait , « la philosophie ce n’est pas compliqué, pense comme un enfant » ( s’il y a des professeur de philosophie dans la salle je m’excuse, mais dans mon cas, ça a marché )

Je reviens aux enfants qui se posent des questions sur ce qui les entourent, les phénomènes physique, les émotions, les chemins possibles à empreinter. Alors pourquoi, très humblement, nous ne pourrions pas y revenir.

Adultes nous avons quand même des avantages comme l’expérience et l’écriture par exemple. Avez-vous déjà tenu un journal ou écrit noir sur blanc les interrogations que vous avez ? On cherche souvent bien loin des solutions compliquées alors qu’une feuille blanche et un crayon peuvent être une aide précieuse.

Je me souviens avoir lu il y a plusieurs années un livre de Alain Quilici qui abordait le sujet des questions. Spécifiquement dans le couple, mais ses réponses s’appliquent au quotidien. Il disait que les questions qui sont bonnes pour nous, sont celles qui nous font avancer, nous dépasser. Celles qu’il faut se poser ! Les autres sont celles qui nous font douter, qui nous font du mal en nous entrainant dans des réflexion stériles. Ces questions sont à bannir, elles ne nous appartiennent pas vraiment.

N’attendons pas que les autres nous disent de foncer!

Quant est il des questions de l’on pose aux autres ? dans quel but ? Est-ce pour avoir une approbation, un encouragement ?

J’aime citer une phrase de Confucius qui énonce « Lorsque tu fais quelque chose, sache que tu auras contre toi, ceux qui voudraient faire la même chose, ceux qui voulaient le contraire et l’immense majorité de ceux qui ne voulaient rien faire »

Donc pourquoi attendre que quelqu’un d’autre prenne la décision pour nous ? Pourquoi se baser sur les quand dira t-on, les soit disant normes. Ecoutez vous et faites vous confiance, la petite voix qui parle tout bas vous dira quoi faire. Encore faut-il prendre le temps de s’écouter.

L’écoute, voilà encore un beau sujet à aborder. Comment écouter et s’écouter ? Mais cela fera peut-être l’objet d’un autre article.

Il n’y a aucune notion de jugement dans les idées avancées dans cet article. Seulement l’envie de partager un sentiment d’actualité en cette rentrée. J’espère que cela donnera l’occasion à certaines de se poser réellement et de s’écouter.

On a beau avoir un mari en or, des copines au top, quand on est seule et bien…on est seule ! Il faut se préserver et s’écouter car la vie de couple et de famille repose souvent sur nos épaules. Lors des absences on doit redoubler de courage pour affronter les épreuves et les aléas du quotidien. Notre bien-être et notre santé mentale est importante. Autant ne pas jouer la border line en tirant sur la corde. Mais prendre soin de soi !

Anne

One Comment

  • Vinet

    Bonjour .
    je suis copine d’un millitaire et je voulais savoir

    Après une mutation d’un millitaire au bout de combien de temp dans son nouveau régiment a t’il le droit a une permission ?

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